Dans ce court roman paru en 2019, l’auteure aborde l’existence du Palais de la Femme situé au 94, rue de Charonne, Paris en rendant hommage à Blanche Peyron qui a consacré sa vie à l’Armée du Salut. Le Palais de la Femme a été créé en 1925 par Blanche, cette héroïne anonyme. Ses œuvres en faveur des démunis seront mises en avant à travers un retour en 1925 lors de plusieurs chapitres du roman. Blanche est décrite comme une femme courageuse et déterminée à toujours atteindre ses objectifs pour la cause de l’Armée du Salut.
Parallèlement, nous suivrons surtout à travers ce roman Solène, jeune avocate qui tente de se reconstruire après un burn-out.
Celle-ci va accepter une mission d’écrivain public bénévole au Palais de la Femme. Le contraste entre Solène issue d’un milieu assez aisé et ces femmes résidentes du Palais est intéressant. La précarité va alors être devant ses yeux sans qu’elle ne puisse plus l’ignorer.
Notre personnage va devoir petit à petit s’intégrer au foyer afin de gagner la confiance de ces femmes. Nous nous attachons alors à chacune d’elles et ressentons leur souffrance et leurs petits moments de joie au Palais. Ces femmes, originaires du monde entier, auxquelles la vie n'a pas fait de cadeau.
Solène va évoluer à leurs côtés et se rendre compte que sa vie n'est pas si difficile malgré sa déception amoureuse et sa dépression. Nous vivrions ses échecs et réussites vis-à-vis de sa mission d'écrivain public.
Ce roman m'a beaucoup touchée, les questions de précarité et de féminisme étant importantes pour moi. Il ouvre les yeux sur des réalités qu'on essaye parfois d'oublier... Et la plume de l'autrice est agréable.
Ce roman m'a beaucoup touchée, les questions de précarité et de féminisme étant importantes pour moi. Il ouvre les yeux sur des réalités qu'on essaye parfois d'oublier... Et la plume de l'autrice est agréable.
